Densification, cinquième semaine : je retrouve mon terrain primitif – l’exploration du Bourg l’Évêque depuis 2017 – les Fenêtres sur Bourg prennent un sens en cours de transformation, balade d’une heure par jour. Construire une narration ne me paraît toujours pas être la priorité, et pourtant il y aurait sans aucun doute à faire, à raconter une histoire, à tenir un propos, mais seule la résonance directe de l’image semble compter à ce moment précis.
Cinq jours avant, à l’aube du terrain Horizons 2020, nous avons mis en place un rendez-vous dans le néant des obligations pour un shoot à la fenêtre, du douzième à deux douzaines d’étages en vis à vis. Cinq minutes avant la prise de vue prévue, mardi en 14 vers 16h, j’ai contacté une deuxième voisine, du douzième au douzième étage de la porte d’à coté, pour aussi lui proposer une photographie à l’instant, d’être soudain au balcon.
Puis j’ai marché, regardé, observé, ressenti, photographié, sélectionné, traité, choisi, une action lente et intense, j’ai pris le temps ; son épreuve est apparue évidente, quelles sont belles et majestueuses ces vieilles maisons de pierre! Une tête pleine de cheveux sort du hublot au deuxième étage, un oiseau chante au même instant. La nature luxuriante du printemps resplendit, elle semble plus visible qu’à l’habitude. Les antennes relais sont, de concert, intégrée au paysage comme plus présentes, indispensables aux connections et nuisibles, ci-jointes quelques rémanences de fils portant le courant électrique… Je retrouve mon terrain second, le Confort Moderne.
Puis il y a ce vieil homme qui s’est arrêté regarder le vieux monde en mutation, ce mur cassé pour une future nouvelle entrée, lui tenant la grille.
quel oeil ! Et il y a tellement à faire même en période confinée. Bizzz bretonnes et salées
Hello, c’est fou ce qu’on trouve dans un rayon d’un kilomètre 🙂
Merci et les bises